Le but de la vie humaine n'est pas d'obtenir son bonheur personnel ou de profiter de nos droits individuels bien que cela soit cohérent. Le but est plutôt de contribuer à augmenter la conscience dans le monde, ce qui correspond à oeuvrer au bien de tous.
Cela demande un sens du service, du don et du sacrifice de soi, dans lequel nous pouvons avoir à laisser nos propres souhaits personnels pour une cause plus élevée.
Le véritable service existe lorsque l'on attend pas de reconnaissance ou de récompense en retour. C'est l'action réalisée pour elle-même, pour sa propre valeur.
Si notre action n'est pas une forme de service, elle génère du karma et nous rend esclave du monde extérieur et peut même devenir destructrice.
Cela ne veut pas dire que nous devons tous nous engager dans les actions sociales ou politiques, bien que cela puisse s'avérer utile, cela signifie que nous ne devrions pas agir pour notre propre intérêt mais plutôt au service du commun ou de la vérité.
La pratique de la méditation est la plus haute forme de service dans laquelle nous offrons alors à travers nos actions mondaines et en société le pouvoir intérieur de la perception que nous développons au travers de notre propre pratique.
Souvent l'esprit est trop dissipé pour la méditation ou même le chant de mantras ou les pratiques yogiques, dans ce cas le meilleur moyen de calmer le mental est de s'engager dans une action de service par nature. Quand le corps et l'esprit sont engagés dans un travail de nature à rendre service, il n'y a plus d'espace pour la distraction ou pour que notre esprit reste concentré sur nos propres problèmes.
Frawley, David. Vedantic Meditation. North Atlantic Books. (traduction Florent Fusier)
